Oliver Bearman a perdu sa place dans le top 8 après une pénalité pour libération dangereuse dans la voie des stands. Une erreur de Haas a mis fin à sa remontée depuis le fond de la grille. Parti 19e au départ du Sprint,
Oliver Bearman avait entamé une belle remontée. Mais ses espoirs de points se sont envolés dans les stands. Lors de son arrêt pour chausser les pneus slicks, Haas l’a relâché de manière trop précipitée, le plaçant sur la trajectoire de Nico Hülkenberg.
Le pilote Sauber a dû esquiver de justesse pour éviter la collision. Les commissaires ont rapidement tranché : Bearman a écopé de cinq secondes de pénalité, suffisantes pour l’éjecter du top 8.
Pourquoi Verstappen a reçu une sanction plus lourde ?
Le cas Bearman rappelle celui de Max Verstappen, également puni pour “unsafe release” après son contact avec Andrea Kimi Antonelli. Mais le Néerlandais, lui, a écopé de dix secondes. Une différence qui interroge, car la FIA affirme depuis longtemps que les conséquences d’un incident ne doivent pas influer sur la sévérité d’une sanction.
Pour l’heure, aucune justification officielle ne distingue les deux cas, sinon que la collision de Verstappen a causé des dégâts matériels visibles, ce qui pourrait avoir pesé.
Tsunoda en profite, d’autres sous enquête
Grâce à la pénalité de Bearman,
Yuki Tsunoda hérite de la huitième place et sauve un point, lui qui était également parti très loin sur la grille. D’autres ajustements restent possibles : Fernando Alonso, Liam Lawson et Alexander Albon ont tous été convoqués par la direction de course. Albon (P4) et Lawson (P7) pourraient encore perdre gros si des sanctions tombent.
Document de la FIA concernant la pénalité d'Oliver Bearman