Lando Norris, distancé par son coéquipier Oscar Piastri, a commis une erreur cruciale à Miami face à Verstappen. Pour Peter Windsor, cette faute est symptomatique d’un manque de lucidité en piste, exacerbé par la pression interne chez McLaren. Imola pourrait offrir à Norris une chance de se rattraper. À Miami,
Lando Norris a vu ses espoirs de podium s’effondrer dès le premier tour. Une attaque mal calculée sur
Max Verstappen l’a envoyé hors piste, reléguant le Britannique à la sixième place. Une erreur coûteuse, qui accentue son retard de 16 points sur Oscar Piastri au classement interne chez
McLaren.
Pour Peter Windsor, ancien team manager et analyste respecté, cette bévue est révélatrice d’un état d’esprit défaillant. Sur sa chaîne YouTube, il décrypte l’action avec sévérité : « Dès que Max l’a un peu serré, Lando a pensé : ‘Il va prendre une pénalité’. C’était sa première réaction, et c’était la mauvaise ».
Penser comme un gagnant, pas comme un plaignant
Selon Windsor, Norris aurait dû immédiatement abandonner l’idée d’une sanction pour
Verstappen et penser en stratège. « Il aurait dû se dire : ‘Je le laisse passer maintenant, et je le reprends plus tard avec le DRS.’ Mais au lieu de ça, il s’est focalisé sur une pénalité hypothétique. » Ce manque de clairvoyance lui aurait coûté une vraie opportunité de victoire.
Plus inquiétant encore, Windsor estime que cette réaction est la conséquence directe de la pression que Norris ressent face à son coéquipier Oscar Piastri. « Ce n’est pas une question de vitesse pure. La pression, elle se voit dans ces moments-là, où il ne pense plus clairement. »
Norris en lutte contre Verstappen à Miami
Imola, le moment de vérité
Avec le Grand Prix d’Émilie-Romagne ce week-end, Norris a une chance immédiate de se racheter. La tâche s’annonce toutefois ardue : Max Verstappen y reste invaincu ces dernières années et McLaren devra compter sur une exécution parfaite pour contester la suprématie de Red Bull.
Mais la clé sera mentale. Norris doit retrouver cette froide lucidité qui fait les grands champions. Face à un Verstappen redoutable et un Piastri toujours plus affûté, le Britannique joue plus qu’un simple Grand Prix : il joue sa stature dans la hiérarchie actuelle de la F1.