Résultats Qualifications Grand Prix d'Espagne - Oscar Piastri met tout le monde d'accord à Barcelone

La température n’a pas ralenti McLaren. Avec près de 30 °C dans l’air et plus de 48 °C sur l’asphalte, Oscar Piastri a décroché la quatrième pole position de sa carrière en F1. L’Australien a devancé Lando Norris de deux dixièmes, Max Verstappen complétant le trio de tête à trois dixièmes.

Dominatrice lors des essais libres, l’écurie britannique a confirmé sa montée en puissance, laissant Red Bull et Ferrari à distance.

Comme souvent à Barcelone, les premières minutes ont été calmes : plusieurs équipes ont attendu dans les stands, pendant qu’Aston Martin procédait à un nettoyage de pneus en vue de la course. Mais dès la relance, Piastri s’est installé en haut de la feuille des temps, suivi de près par Verstappen et Norris. Russell, Leclerc, Alonso et Hamilton ont également pris place dans le top 10.

Une alerte est survenue quand Franco Colapinto a signalé un problème dans la voie des stands, perturbant brièvement la sortie des pilotes.

Dans les derniers instants, Esteban Ocon a brièvement éliminé Carlos Sainz, mais son propre coéquipier Oliver Bearman l’a ensuite sorti du top 15. Tsunoda, quant à lui, n’a jamais été dans le rythme et termine dernier.

En Q2, McLaren a encore imposé son rythme, Piastri devant Norris, puis Verstappen. Russell a signé un excellent tour pour se placer juste derrière le trio de tête, devant Hamilton, Leclerc et Alonso.

C’est dans ce segment que la surprise est venue d’Isack Hadjar : le rookie de Racing Bulls s’est hissé en P6, éliminant son coéquipier Liam Lawson, seulement 13e.

Dans le dernier segment, Norris a d’abord pris les devants, mais Piastri a répondu avec un tour magistral pour s’imposer avec deux dixièmes d’avance sur son équipier et trois sur Verstappen. Charles Leclerc s’est un temps hissé 4e, mais Antonelli, Hamilton et Russell l'ont devancé au dernier run.

Pierre Gasly a brillé avec une belle 8e place, tandis qu’Isack Hadjar concluait P9, confirmant sa Q2 solide. Leclerc, lui, est sorti prématurément de sa monoplace, estimant avoir atteint les limites de sa SF-25 dès son premier tour.