Voici pourquoi Verstappen est un meilleur pilote qu'Oscar Piastri, selon Peter Windsor
9:42, 31 mai
Mis à jour: 12:08, 31 mai
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Max Verstappen réalise un excellent week-end en Espagne jusqu'à maintenant. Bien que le champion du monde n'ait pas été le plus rapide dans aucune des premières séances, les longs relais semblent très prometteurs. Peter Windsor explique en quoi Verstappen se distingue des autres pilotes en Espagne.
Yuki Tsunoda s'est plaint d'un manque d'adhérence, mais Max Verstappen a réussi à trouver le «point idéal»
Windsor approfondit son analyse sur un virage spécifique du Circuit de Barcelone où, selon lui, la différence entre les pilotes peut être observée. Il croit que la voiture doit être positionnée d'une certaine manière, et Verstappen est l'un des rares qui peut vraiment le faire. Et cela malgré les difficultés d'équilibre de la Red Bull.
‘’Et c'est ce que Max Verstappen faisait magnifiquement aujourd'hui dans la Red Bull, une voiture que Yuki Tsunoda sur pneus tendres a dit n'avoir absolument aucune adhérence à l'avant comme à l'arrière. Mais Max a d'une manière ou d'une autre trouvé un point idéal en termes de niveau d'adhérence, rien qui ressemble au même équilibre ou force aérodynamique globale que la McLaren. C'était très clair à l'œil nu.''
''Mais Max dans le virage deux, un petit peu de braquage supplémentaire, sortant avec un léger sous-virage. La manière dont il gérait ce sous-virage, absolument magnifique à regarder, lui permettant ensuite d'avoir une sortie pratiquement droite du deux et presque d'aligner le virage trois sans aucun changement de direction du tout.’’
Max Verstappen lors du VT2 pendant le Grand Prix d'Espagne
Selon Windsor, Verstappen est l'un des rares pilotes qui peut le faire de cette manière, il le compare aux autres pilotes.
‘’Contrastez cela avec, disons, les Liam Lawson de ce monde, les Carlos Sainz, les Alex Albon, et même, je dois dire, les Oscar Piastri, qui vont à droite, sortant du deux, puis une grande demande est le changement de direction vers la gauche, chargeant l'arrière gauche, puis allant vers la droite. Oliver Berman a fait un gros tête-à-queue dans la Haas Ferrari à ce moment précis.’’
Windsor pense que la majorité des pilotes font cette ‘erreur’ et ne voit que les vrais grands pilotes aborder le virage différemment. ‘’Je dirais que 75% du peloton le font et c'est seulement lors d'un virage tardif dans le trois. Et je dirais que 75% du peloton le font et c'est seulement parmi les meilleurs que nous voyons les Charles Leclerc, les Max Verstappen, dans une certaine mesure les Lando Norris’’, conclut Windsor.
Cet article a été écrit en collaboration avec Hidde Korte.
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