Karun Chandhok sur les « difficultés » de Red Bull : « Je ne pense pas qu'ils soient si loin derrière » McLaren

Red Bull n'est plus l'équipe la plus rapide sur la grille de Formule 1. En fait, elle n'a pas été l'équipe la plus rapide depuis le Grand Prix de Miami en 2024, qui a été remporté par Lando Norris sur McLaren. Depuis ce moment, nous avons vu McLaren s'améliorer considérablement, tandis que Red Bull devait simplement observer. Bien que Verstappen ait pu maximiser ses résultats jusqu'à présent, le quadruple champion du monde a exprimé ne pas se sentir totalement à l'aise dans la RB21.

Chandhok ne pense pas que ce soit aussi simple qu'il n'y paraît à première vue. « Rencontrent-ils vraiment beaucoup de difficultés ? », s'est-il interrogé dans une interview avec GPblog. « Je veux dire, ils ont gagné au Japon et à Imola. Ils étaient en pole à Miami, ils étaient en pole à Djeddah. Imola était la première course en un an où Max semblait avoir une voiture qui était à la hauteur en termes de rythme de course par rapport à la McLaren. Rencontrent-ils vraiment tant de difficultés, ou est-ce que les attentes sont simplement différentes ? », a-t-il demandé. « Cette idée que Red Bull et Max rencontrent des difficultés, j'ai l'impression que c'est un récit que les gens répètent. »

Il a continué : « La voiture ne peut pas être si mauvaise, s'il était en pole à Djeddah et [dans la course] seulement battu par Oscar de deux secondes, avec une pénalité de cinq secondes. » L'ancien pilote indien a soutenu que Verstappen aurait pu réellement remporter le Grand Prix d'Arabie Saoudite s'il avait eu un meilleur départ sans pénalité de temps, ce qui lui aurait alors donné deux victoires sur les cinq premières courses. « Et il a été deuxième en Australie. »

« Ce que je veux dire, c'est que je pense qu'ils ne sont pas aussi bons que McLaren, mais je ne pense pas qu'ils soient si loin derrière. » Chandhok pense que le principal défi pour Red Bull est qu'ils ont actuellement un seul pilote capable d'extraire la performance de la voiture, alors que McLaren en a deux. « La voiture a une plage de fonctionnement très étroite où un pilote peut obtenir de la performance. C'est ce que c'est. Donc, je ne pense pas qu'il soit juste de dire qu'ils rencontrent des difficultés. Je pense que c'est juste que les gens se sont habitués à les voir dominer. »

En dehors des défis sur la piste, Red Bull est également confrontée à sa part de difficultés en dehors. Nous avons vu beaucoup de membres importants du personnel quitter l'équipe au cours des dernières années : Jonathan Wheatley, Dan Fallows, Adrian Newey et Rob Marshall, pour n'en nommer que quelques-uns. En plus de cela, l'équipe gère toujours les conséquences de la controverse entourant le directeur d'équipe Christian Horner et la lutte interne entre les côtés thaïlandais et autrichien de l'équipe.

L'avenir de Verstappen au sein de l'équipe est une autre grande interrogation. Le pilote néerlandais est soupçonné d'avoir une clause de sortie qui pourrait lui permettre de quitter Red Bull plus tôt. Reste à voir si Verstappen peut réellement partir, et si oui, s'il souhaite partir. Avec une refonte complète du règlement technique, un changement d'équipe pour 2026 pourrait ne pas être idéal. Si le champion du monde en titre décide de partir, cela représenterait un grand changement, admet Chandhok.