Ferrari a vécu un Grand Prix de Miami frustrant avec Leclerc et Hamilton en P7 et P8. Leclerc reconnaît des erreurs collectives dans la gestion des consignes d’équipe, tout en comprenant les intentions de son coéquipier. Le Monégasque appelle à plus de clarté stratégique pour l’avenir. Le Grand Prix de Miami a laissé un goût amer chez
Ferrari. Avec une P7 pour
Charles Leclerc et une P8 pour
Lewis Hamilton, les Rouges ont manqué l’occasion de marquer des points précieux, notamment à cause d’une gestion confuse des consignes d’équipe.
Une hiérarchie fluctuante chez Ferrari
Tout a commencé lorsque Hamilton, alors chaussé de pneus médiums, a demandé à passer devant Leclerc. Ferrari a accepté cette requête dans un premier temps, avant de revenir sur sa décision lorsque les gommes du Monégasque, en pneus durs, ont commencé à fonctionner pleinement. L’ordre a alors été inversé en fin de course.
Une stratégie changeante qui a semé la confusion, y compris chez les pilotes. Interrogé après l’arrivée, Leclerc est resté mesuré : “La plupart du temps je dis quelque chose, aujourd’hui je ne pense pas que je dirai quoi que ce soit. Je pense que l’histoire sera déjà assez grosse et nous devons faire mieux, c’est sûr.”
Un appel à mieux préparer les décisions
Leclerc regrette l’absence de coordination sur le mur des stands. “Je pense juste que nous aurions peut-être dû discuter un peu plus avant de faire le changement. Tout devient compliqué quand on ne s’attend pas à certaines situations comme l’arrivée de Carlos dans le groupe.”
Il insiste sur la nécessité de renforcer la cohérence stratégique : “Nous devons être assez robustes pour que, lorsque nous nous trouvons dans ces situations, nous fassions mieux.”
Lewis Hamilton en action pendant le Grand Prix de Miami 2025.
Aucune tension avec Hamilton
Malgré les échanges tendus à la radio, Leclerc assure qu’aucun ressentiment ne persiste vis-à-vis de son coéquipier. “Je comprends qu’il voulait essayer quelque chose de différent. J’aurais fait la même chose à sa place. Il n’y a pas de mauvais sentiments avec Lewis, pas du tout.”
Ferrari repart donc de Miami avec des interrogations stratégiques, mais aussi avec une volonté affichée de tirer les leçons de cette course ratée.
Cet article a été écrit en collaboration avec Mitchell van der Hoef