Oscar Piastri remporte le Grand Prix de Miami devant Norris et rend hommage au travail colossal de McLaren. Deux ans après y avoir été la plus lente, l’équipe signe un doublé impressionnant. L’Australien, lucide, souligne qu’il reste encore du travail à accomplir. Oscar Piastri n’a pas seulement remporté un Grand Prix ce dimanche à Miami : il a signé une démonstration de force. Devant son coéquipier Lando Norris et un peloton relégué à plus de 35 secondes, l’Australien a livré une prestation solide, qu’il attribue à la progression spectaculaire de McLaren.
“J’ai gagné la course que je voulais vraiment faire”
Frustré la veille après avoir manqué la victoire en sprint à cause d’une voiture de sécurité tardive, Piastri a parfaitement rebondi. “Hier était difficile”, a-t-il confié. “Mais repartir avec la victoire le dimanche, après des qualifications compliquées, c’est exceptionnel”.
Une maîtrise affirmée malgré un relais plus difficile
Gêné dans le chaos du premier virage, Piastri a su rester lucide pour éviter tout accrochage avec Max Verstappen. Une fois en tête, il a imprimé un rythme soutenu. “Le premier relais était très solide. Sur les pneus durs, j’ai un peu peiné, donc j’étais content d’avoir creusé l’écart avant”.
Lando Norris a tenté de revenir dans la deuxième moitié de course après avoir dépassé Verstappen au 18e tour, mais l’écart restait sous contrôle. “Je suis heureux de la victoire et des points, mais je dois encore apprendre”, a reconnu Piastri avec humilité.
Une victoire qui reflète la transformation de McLaren
Deux ans auparavant, McLaren peinait à Miami. Aujourd’hui, elle y domine. Piastri n’a pas manqué de saluer le chemin parcouru : “Je me souviens qu’en 2022, nous étions l’équipe la plus lente. Être ici aujourd’hui avec une victoire et plus de 35 secondes d’avance sur le troisième, c’est incroyable”.
Il conclut en remerciant tous ceux qui ont contribué à cette progression : “Le travail acharné de chaque personne, ici sur la piste mais aussi à l’usine, a payé”. Un message clair : McLaren est de retour aux avant-postes, et Piastri entend bien y rester.