Max Verstappen a impressionné Peter Windsor avec sa pole à Miami. L’analyste voit dans ce tour une masterclass absolue, réalisée malgré une Red Bull en retrait face à McLaren. Pour la troisième fois cette saison – et pour la
première fois en tant que père – Max Verstappen s’est offert la pole position, cette fois sur le tracé de Miami. Une performance qui a laissé Peter Windsor admiratif.
“Si vous cherchez un cas d’étude sur comment un pilote peut décrocher la pole avec une voiture légèrement inférieure, c’est exactement ce qu’on a vu cet après-midi”, a lancé l’analyste sur sa chaîne YouTube.
“L’un de ses meilleurs tours en carrière”
Windsor n’a pas hésité à classer cette performance parmi les plus grandes du Néerlandais.
“Il devient difficile de hiérarchiser les poles de Max tant il en a fait des brillantes, mais celle-ci doit être en haut de ma liste”, a-t-il affirmé.
Verstappen a devancé Norris de seulement 0”065 et Antonelli de 0”067, dans un exercice ultra serré. Mais le contexte rend son exploit encore plus marquant.
Max plus propre dans les secteurs clés
L’analyste souligne notamment que la Red Bull semblait moins efficace que la McLaren dans les virages à haute charge.
“Max a dû aller chercher du temps dans les secteurs 1 et 3. Il a été d’une propreté absolue, notamment dans le dernier freinage rapide”, analyse-t-il.
“Ce qu’il faisait à Djeddah, il l’a refait ici : entrer tôt, relâcher les freins avec subtilité, patienter avant de réaccélérer. C’était chirurgical.”
Usage parfait des pneus et du grip
Windsor a aussi salué la gestion des pneus tendres neufs et la précision de Verstappen dans les virages courts, notamment le virage 7, qu’il a parfaitement négocié pour maximiser la relance vers la longue ligne droite.
“C’était magistral. Ce genre de détail fait toute la différence”, conclut-il.
La revanche après le Sprint
Dimanche, Verstappen devra capitaliser. Après un Sprint mouvementé – marqué par une relâche dangereuse dans les stands et un contact avec Antonelli – il n’a inscrit aucun point.
Et comme à Djeddah, le départ sera décisif. Là-bas, une attaque de Piastri l’avait contraint à couper la chicane, écopant d’une pénalité qui l’avait relégué en P2.